Gabon : Réintégration du pays à l’ITIE, une volonté manifeste des autorités de la transition

Gabon : Réintégration du pays à l’ITIE, une volonté manifeste des autorités de la transition

En réintégrant l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) grâce aux efforts inlassables du Chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon a amorcé un tournant décisif dans la gestion transparente et harmonieuse de ses ressources naturelles.

Exclu en 2021 de l’ITIE au vue des multiples manquements observés dans la gestion efficiente de ses ressources  et des revenus issus du pétrole, du manganèse et des autres ressources stratégiques. Il a fallu l’arrivée à la tête du pays, des nouvelles autorités notamment le CTRI et le chef de l’État pour impulser des réformes structurelles et une nouvelle dynamique avec pour objectif de  restaurer la confiance des institutions internationales et des investisseurs dans ce secteur hautement névralgique.

Pour Nicaise Moulombi, Président exécutif de l’ONG Croissant Seine Environnement, cette détermination des plus hautes autorités en tête desquelles le Chef de l’Etat a permis au Gabon de retrouver sa place de choix dans le concert des nations.  « Grâce à la volonté politique du Président de la Transition, le Gabon renoue avec les standards internationaux de transparence. C’est une avancée majeure qui doit se traduire par une gouvernance rigoureuse et équitable des ressources nationales. » A-t-il laissé entendre.

Pour certains observateurs, le retour du Gabon à l’ITIE appel à des nouveaux engagements et des nouveaux défis notamment l’application effective des principes de l’ITIE car le Gabon a obtenu un score global de 73,5 points dans la mise en œuvre de la norme ITIE 2019. Les résultats et l’impact des mesures mises en place sont jugés « élevés » avec 91 points, l’engagement des parties prenantes est évalué à 75 points (« modéré »), et la transparence obtient 54,5 points (« assez faible »).

Notons qu’au sein du Conseil d’administration de l’ITIE, le Gabon a été appelé à renforcer la divulgation des contrats et des licences, la publication systématique des revenus des industries extractives et une implication plus forte du gouvernement dans le processus.

La réintégration du Gabon résonne alors comme un signal fort à l’endroit de plusieurs autres Etats qui pourraient également se retrouver suspendu si à jamais des irrégularités venaient à être constater dans la gestion des ressources extractives. Pour cela il est nécessaire d’adopter la politique d’une meilleure allocation des fonds dédiés à l’ITIE et une participation active de tous les acteurs concernés.

D’ici 2027, le Gabon devra mettre en œuvre 17 mesures correctives pour améliorer ses performances et éviter une nouvelle suspension. Il s’agit là d’un chantier ambitieux, mais nécessaire pour assurer une exploitation des ressources naturelles qui bénéficie réellement à l’ensemble de la population.

Agnès Koumba

lanote

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